Convivialité, amitié, entraide sont les points forts de l’Amicale

Martine Thonney | Rendez-vous était donné à Ferlens pour le café-croissant. Le ciel clément et les visages souriants présageaient une journée de détente. Les maîtres des lieux, Christian et Simone Emery, ont accueilli les trente-trois participants inscrits. Les salutations faites et les « neuf heures » dégustés, une colonne de onze vieux tracteurs s’est formée pour une randonnée à travers les forêts traversant Servion, Les Cullayes, Mézières, Carrouge et Vulliens. Dans ce village était prévue une halte au domaine agricole au lieu-dit  Vuaz des Chars, chez la famille Schertenleib. Les installations modernes ont vivement intéressé les visiteurs et de nombreuses questions furent abordées. L’image des tracteurs du siècle passé stationnés devant les halles, où la technologie d’aujourd’hui règne en puissance, était certes  anachronique mais pleine de réalité: on n’oubliait pas l’agriculture d’hier tout en comprenant les enjeux actuels. 

Il était temps de poursuivre la route en direction du Refuge de l’Arrêt, dans les bois tout proches. Là une fondue bourguignonne régala les convives. Le président, André Glauser des Tavernes, prit la parole et remercia les membres de leur présence: convivialité, amitié, entraide sont les points forts de l’Amicale. Les vieilles mécaniques étant le moteur qui anime les Bracaillons.

Les contacts avec ces passionnés ont clairement démenti la définition du « bracaillon » lue dans le dictionnaire du patois vaudois : individu aux deux mains gauches ayant la fâcheuse habitude de bâcler son travail… A bon entendeur, salut !