Vaudoiseries, des mots en scène
Yves Schaefer – Editions Cabedita

Monique Misiego |. Des ouvrages consacrés au patois, il y en a eu déjà quelques-uns. Alors pourquoi vous parler de cet ouvrage? Parce qu’il se présente autrement que les autres. Non sous forme de lexique, mais sous une forme plus originale, avec une mise en scène pour chaque expression la plus usitée. Pourquoi ce livre? Pour faire redécouvrir aux plus jeunes, ados et adultes ces mots souvent entendus, mais pas toujours compris. Quand j’ai commencé à le feuilleter, j’entendais mon papa parler! Tous ces mots, je les avais entendus dès mon enfance. J’en connais beaucoup mais j’ai quand même été surprise par certains dont j’ignorais la signification. Le langage usuel des Vaudois, tout comme celui des autres cantons romands, est une mine de plaisir. Autant pour ceux qui l’emploient que pour leurs interlocuteurs, Les nombreuses scènes de cet ouvrage sont magnifiquement dessinées et mettent en avant des lieux et édifices caractéristiques de nos villages. Les lieux sont à deviner et les réponses en fin de livre. Je n’ai pas fait tout de suite le rapprochement en regardant les dessins. Je leur trouvais une poésie qui me rappelait quelque chose. Merci Google, qui me rafraichit la mémoire. Je vous avais parlé d’un livre précédent de cet auteur et illustrateur, un livre pour enfants, Monsieur Mulot dans lequel les dessins étaient tout aussi poétiques, pleins de douceur. Le livre comporte 115 pages, avec une illustration sur chaque page. 289 mots en patois, de quoi vous occuper les longues soirées d’hiver si vous voulez les apprendre par cœur. Et 42 lieux à reconnaître. Pour l’avoir testé avec des amis, je peux vous assurer qu’on passe un bon moment de franche rigolade. Je crois que je vous ai tout dit. Que dire de plus? Qu’il faut courir l’acheter ou le commander dans notre librairie d’Oron ou une autre. Parce que sur Amazon, vous savez que les gens sont exploités, n’est-ce pas? Et que si on ne consomme pas local, nous ne pourrons pas nous plaindre le jour où ces commerçants auront disparus.