Rugby – Nouvel entraîneur pour les hommes
Rejoins les taurillons et les taurillonnes de Palézieux. C’est tous les jeudis de 17h20 à 19h
Sylvie Albertoni, présidente RCPalézieux | Je pensais à un début de saison calme, il n’en a rien été. Début octobre, Hendrin Tahir a pris le commandement de l’équipe masculine du Rugby Club Palézieux. Un entraîneur qui a fait déjà ses preuves à plusieurs niveaux dans le rugby suisse, notamment en faisant accéder l’équipe féminine de Berne sur la plus haute marche du championnat suisse. Les gars se sont mis au travail et au cardio surtout, grand manque dans notre groupe. L’effet « Hendrin » ne se fait pas encore sentir au niveau des scores (0-69 Palézieux / Neuchâtel, 21-5 Morges / Palézieux, 52-0 Sierre / Palézieux), mais les gars se sentent déjà mieux préparés, plus en confiance. Quant aux filles, elles continuent à parfaire leurs réglages, avec une équipe type qui ne laisse passer aucune faute, tout en incluant les nouvelles pousses qui font de l’excellent travail sur la défense, aucun essai encaissé pour les 3 dernières rencontres. (3-40 Avusy / Palézieux, 29-0 Palézieux / Lausanne, 68-3 Palézieux / Zurich). Dernières rencontres face à Bienne pour les hommes et à Genève pour les femmes, puis le travail d’hiver avec renforcement musculaire et cardio commencera.
La chronique de Sandrine
On veut monter le niveau
Nouveau coach, changement visible : à l’entraînement, les joueurs la rotent, comme on dit. Et deux jours plus tard, les courbatures, c’est du sérieux ! Nos soirées pâtes une fois par mois en arrêtant l’entraînement plus tôt, on les met de côté pour le moment, mais n’oublions pas l’esprit du club – une grande famille. Quand même, le nombre de blessés suite au dernier match joué est interpellant : entre autres, deux gars au tapis pour 6 semaines, même blessure (côtes fissurées et choc direct à la rate)… et par le même plaqueur adverse. Qui sait comment faire mal, apparemment. Ce genre de chose, est-ce que c’est « arbitrable » ? On apprend à plaquer, mais on oublie vite. Question : peut-on apprendre à être plaqué ? Raffûter, ça suffit ? Ce samedi, dernier match aller… on a l’hiver pour aller en salle de musculation. Sandrine, la femme qui rêvait de jouer au rugby
Interviews
Maëlle K, 5½ ans, qui fait du rugby depuis 5 semaines
Je fais du rugby parce que j’aime bien et que c’est bien pour les jambes. J’aime surtout faire les plaquages avec le rouleau en mousse et un petit match. Je ne trouve pas que c’est bizarre de faire du rugby pour une fille, parce que c’est un sport pour les deux; il y a d’autres filles dans mon groupe. Et les filles peuvent courir très vite aussi. Les mêlées, ce n’est pas plus dangereux pour les filles que pour les garçons. Et les filles ne sont pas moins fortes que les garçons ! Ce qui est le plus important pour moi dans le rugby, c’est de courir avec les autres enfants.
Maurane M, 9 ans, qui fait du rugby depuis 7 mois
J’ai choisi de faire du rugby pour me défouler et parce que c’est un sport de combat. Ce que je préfère dans le rugby, c’est avoir la balle, tracer tout droit et marquer un essai. Ce n’est pas bizarre de faire du rugby quand on est une fille. Elles ont le droit de faire ce qu’elles veulent et tous les sports sont autant pour les filles que pour les garçons. Les filles ne sont pas moins bonnes que les garçons parce que ce sont des filles. Je pense que les garçons sont contents de jouer avec les filles. Ils ne font pas la différence.
Maël F, 10 ans, qui fait du rugby depuis 7 mois
Je fais du rugby parce que j’avais envie d’en faire et j’avais vu beaucoup de matches à la télé. J’avais une copine qui en faisait aussi. Il y a des filles dans mon groupe et je ne trouve pas que c’est bizarre. A la télé, j’aime autant regarder les matches des filles que ceux des garçons. J’aime le rugby parce qu’on joue en équipe,
et qu’il y a beaucoup de respect. Cela peut être dangereux parce que c’est un sport de combat, par exemple quand on se prend un arrêt buffet. Mais on apprend comment gérer. Et cela qu’on soit une fille ou un garçon.
Hugo P, 13 ans, qui fait du rugby depuis un mois
Je fais du rugby parce que j’ai entendu que cela développait l’esprit d’équipe et le dépassement de soi. Tout me plaît dans le rugby. Cela me permet de me dépenser physiquement et de rencontrer de nouvelles personnes. Pour moi, il n’y a pas de différence entre les filles et les garçons. Les filles sont traitées comme les autres, sans discrimination. Les mêlées, ce n’est pas dangereux, ni pour les filles, ni pour les garçons, car nous apprenons les règles et nous sommes bien encadrés. J’apprécie beaucoup le fair-play au sein de l’équipe.


