Rivaz – François Rouiller croque la Fête en dessins
Exposition de dessins de la Fête des vignerons au Vinobar

Christian Dick. |. François Rouiller, habitant Rivaz, est pharmacien. Le dessin le passionne. Ses créations graphiques s’orientent plus précisément vers la science-fiction. Or, il s’est récemment découvert un nouveau registre avec des dessins qu’il expose au Bacchus Vinobar, dont c’était vendredi dernier le vernissage. Tous représentent les acteurs-figurants de la Fête des vignerons qui se souviennent d’un homme assis les croquant, au bord de la salle de la Veyre ou du Forestay, un chevalet posé sur les genoux.
Comment êtes-vous entré en contact avec la Confrérie des vignerons? Je ne suis ni figurant ni bénévole ni membre de la Confrérie. J’ai tout simplement proposé mes services. Il n’y avait à notre connaissance aucun précédent. Elle a accepté.
Que deviendront ces dessins? J’en fait don. Ils sont la propriété de la Confrérie. Peut-être y aura-t-il par la suite une autre exposition.
Quels sont vos rapports avec les différentes troupes? Unanimement bons. J’ai croqué sur le vif bon nombre de figurants, de danseurs, de chanteurs et de musiciens et tenté de restituer leurs mouvements.
Y a-t-il une circonstance ou une rencontre qui vous a plus particulièrement marqué? Oui. J’ai fait le portrait d’une dame qui ne s’est pas reconnue, ou plutôt a discerné les traits de Jacqueline de Quattro. Elle a d’ailleurs bien rigolé. Plus tard, lors de la proclamation, je l’ai vue faire la bise à notre conseillère d’Etat. C’est le jeu des rencontres.
Après cette exposition, y aura-t-il de nouveaux dessins? Bien sûr. Je continue jusqu’au dernier jour de la Fête.
Avez-vous une technique particulière? Je ne prends aucune photo. Je réalise sur place un croquis et j’en fais ensuite la reproduction qu’on trouve ici. Je réalise d’habitude très peu de dessins réalistes. C’est le propre de la science-fiction.
Au vernissage, un public nombreux a entouré le dessinateur, parmi lequel beaucoup d’amis dont le Dr et Mme Chantal Rittmeyer. Elle trouve qu’il aurait fait un carton s’il avait accroché ses dessins sous la Grenette et les y aurait mis en vente. « Heureusement que les acrobates s’y prennent à plusieurs reprises lors des répétitions, ça me permet de reproduire le mouvement de la voltige », annonce-t-il. Alors que les répétitions ont débuté dans l’arène et que la plupart des figurants ont reçu leur costume, souhaitons que naissent sur papier de nouveaux dessins, et puisse le dessinateur exprimer avec le talent qu’on lui a vu les couleurs de la Fête.
Les dessins sont visibles au Bacchus Vinobar jusqu’au 14 juillet.Les jeudis et vendredis de 17h à 20h, samedis de 16h à 20h et dimanches de 11h à 17h, ainsi que sur la page Facebook @feteendessins.
