Quelle tristesse… … et pourtant si, j’aime le sport !
Pierre Scheidegger, membre du Panathlon-Club Lausanne | Que se passe-t-il dans nos sociétés, le monde sportif et les fédérations internationales?
Football – athlétisme – tennis, et quel autre sport montera à la surface de cette tristesse et de la laideur?
Doit-on s’en habituer? Jamais!
Mais alors, est-ce qu’avant de choisir sa discipline sportive, on apprendrait en prémices la tricherie, sans oublier que souvent le dirigeant sportif, à tout niveau, émane de son sport?
Si c’était vrai, par habitude, peut-il encore laver plus blanc que blanc?
Mes amis, souvent, me trouvent un peu intègre, même parfois légèrement intégriste, tout en concevant et acceptant l’évolution nécessaire à chaque sport. Evolution qui doit néanmoins respecter l’éthique, le fair-play également économique et la lutte contre l’avilissement du sportif par le dopage, sans parler de ce fléau que représente la manipulation de l’enfant par et dans le sport.
Lausanne JOJ 2020
Lausanne avec le canton de Vaud vont recevoir la jeunesse sportive du monde entier pour participer aux Jeux Olympiques de la Jeunesse. Ce n’est pas un hasard, mais bien la volonté d’une belle équipe qui a compris la chance que représente le Comité International Olympique en ses murs.
Mais surtout une superbe occasion à saisir. Il reste quatre ans!
Une opportunité qui peut-être ne se représentera plus de sitôt pour solliciter notre jeunesse à participer à des ateliers. N’oublions pas que les JOJ sont une manifestation multisports justement à leur intention et du plus haut niveau, qui doit intégrer éducation, culture et surtout respect, pour devenir la nouvelle génération d’ambassadeurs du sport, de son sport!
Une occasion privilégiée d’offrir par leur entremise un héritage durable et contrer cette décadence qui ne doit en aucun cas perdurer si l’on ne veut pas «plagier» le déclin de la Rome antique d’alors: des Jeux et du Pain afin de cacher une réalité persistante.
Les dirigeants du sport actuel, mais aussi le sportif, ont le devoir de l’assumer pour la pérennité de cette culture qui doit rester incontournable.