Psychologie du sport …
Belle dualité… entre le chercheur scientifique et l’entraîneur

Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | Belle dualité… entre l’information « fractionnelle » constituant la spécialité du chercheur et les réalités de l’entraîneur qui se trouve au niveau du terrain, soit avec l’athlète. Entraîneur qui aura généralement une connaissance humaine plus étendue, mais parfois plus « superficielle » d’un certain nombre de domaines, tant technique, que fatigue, voire psychique.
Depuis un certain temps, les études, puis la compréhension de l’évolution du monde sportif, ont obligé toutes les parties concernées de se mettre « à table » ayant trop tardé à reconnaître l’utilité de ne plus s’opposer les uns aux autres. Surtout pour intégrer la vérité scientifique par la psychologie du sport.
Il est vrai que trop longtemps, entre ces deux extrêmes, manquait ce lien qui pouvait desservir le sportif. C’était l’obligation d’accepter non pas par consensus de tranquillité, mais bien pour accepter cette nouvelle modernité du sport.
Il faut néanmoins reconnaître que généralement admise par l’ensemble des sports et accepté par les « gens » du terrain, la Psychologie du Sport peut encore dérouter plus d’un, tout en rappelant que la Psychologie répond précisément à la définition acceptée : « C’est la science qui étudie le comportement de l’homme et… des animaux. »
Peut-on parler de technique ?
En se penchant sur le comportement assez complexe des sportifs de haut niveau appliquant tant la technique que la condition physique et mentale, il est inévitable que le rôle central de la pensée soit autant pour le sportif que pour l’entraîneur en rapport au résultat par le rendement. On a dû reconnaître au regard de la rapidité de l’évolution du monde sportif, la difficulté d’appliquer ou d’intégrer les résultats dans un ensemble conceptuel.
Il est vrai, que l’on aspirait à une action à double sens ou volonté, entre les expériences médicales par l’observation et l’expérience du terrain, soit l’entraînement et la compétition.
Compréhension et application
L’obligation d’une connaissance sans faille et de dualités parfaites entre l’entraîneur et le psychologue du sport est absolument nécessaire en regard au sportif. Situation obligeant surtout une confiance en toute circonstance pouvant même se trouver dans les sphères privées des plus intimes.
Cependant il y a…
la compétition!
Avouons par-là, que l’on ne se trouve pas dans la facilité, car une compétition quelle qu’elle soit est automatiquement une compétition entre individus. Qu’on la pratique individuellement ou en équipe, le but en est la victoire… sans oublier la défaite. Le monde médical, mais surtout l’éclosion obligée de la psychologie du sport, s’intéressera « surtout » au rendement de l’athlète en situation compétitive. A ce jour, acceptons que cette science fait partie intégrante de la formation des sportifs d’élite.
N’oublions jamais que dans nos sociétés dites « civilisées », l’esprit compétitif est des plus importants où le plus faible en est souvent rejeté. La Planète Sport n’y déroge pas, aucun altruisme ne lui est autorisé !
Est-ce alors une volonté d’entretenir le vedettariat au culte de « surhomme » en disposant d’une « brigade de supers spécialistes » pour être glorifié comme… « dieu du stade » ?
C’est une réflexion… à méditer !

