Grandvaux – Roseline Paultre de Lamotte, reconnaissante de son vécu
Pétillante nonagénaire dans son nid d’aigle du chemin de la Roche

JPG | C’est le 18 février que Georges Hauert, municipal, l’huissier Pierre-Alain Genton et le représentant de la paroisse catholique Yves Delaloye, ont rendu visite à la première nonagénaire 2019 de la commune, Roseline Paultre de Lamotte, accompagnée de sa fille Dominique, dans son nid d’aigle du chemin de la Roche, baigné de soleil, face au Léman et aux Alpes tant suisses que françaises. Née à Paris, précisément le 18 février 1929, elle effectua toutes ses classes dans la ville lumière où résidaient ses parents Jacques Vignon et Elizabeth de Canciaux. Elle se souvient, avec force de détails, de sa période vécue en Savoie et en Isère et plus particulièrement dans le Vercors pendant le second conflit mondial. C’est dans la capitale française qu’elle épousa, en 1950, Bernard Paultre de Lamotte. Avec son mari, elle a vécu dès 1952 et durant 12 ans à Genève. Elle suivit ensuite son mari qui travaillait pour la «Compagnie française des pétroles», qui est connue actuellement sous le nom de Total. Le couple voyagea énormément, professionnellement et touristiquement au Japon, Abou-Dhabi, Singapour, Indonésie, Thibet, Birmanie, Cambodge, entre autres. Tous ces pays lui ont laissé des souvenirs qu’elle se plaît à conter. Elle a été spécialement marquée par la culture japonaise et a lié des amitiés qui perdurent encore. Devenue veuve en 2009, et après un séjour à Yverdon, elle a élu domicile à Grandvaux en 2012, recherchant à jouir du lac et des montagnes. L’attrait de ces dernières avait fait qu’elle pratiquait déjà le ski de piste, puis de fonds, en Valais, seule ou en compagnie de ses filles: l’aînée Laurence et la cadette Dominique. Elle a le bonheur de compter cinq petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. La rédaction du Courrier souhaite encore de belles années à cette pétillante nonagénaire qui est reconnaissante de tout ce qu’elle a vécu.