Dossier spécial élections cantonales
Les enjeux du premier tour
Le 20 mars prochain, les citoyens vaudois sont appelés à élire les futures autorités cantonales. Il s’agit de renouveler les 150 parlementaires que compte le Grand Conseil et les sept membres du Conseil d’Etat. Avec plus de 63’000 habitants dans le district, douze sièges sont disponibles au Grand Conseil pour les 71 candidats en lice. La bataille ne sera pas simple pour les huit partis politiques présents sur nos terres. Nous les avons rencontrés pour discuter des principaux enjeux de la région.
Retrouvez les vidéos des partis politiques sur YouTube / Le Courrier Lavaux Oron Jorat
Mobilité
Notre civilisation n’a jamais été aussi mobile qu’aujourd’hui. Si on se déplace toujours plus loin et toujours plus vite, la tendance est à la multi-modalité.
Mais pour jongler entre son véhicule privé, la mobilité douce et les transports en commun, cela implique la mise en place d’infrastructures. Décryptage.

Liste 1 – Patrick Sutter
Parti Libéral Radical
Notre idée n’est pas de privilégier un mode de mobilité plutôt qu’un autre. Il est pour nous primordial de développer toutes les formes de mobilité par rapport aux besoins des citoyens. La population doit pouvoir jongler de manière aisée entre ces types de mobilité. Pour y arriver, il est notamment nécessaire de créer des parkings aux abords des gares et ailleurs. Nous pensons par exemple à des Parc & Ride ou des Bike & Ride.

Liste 2 – Natalia Rochat Baratali
Alliance des Libertés
Les citoyens ne pouvant pas s’acheter une voiture électrique sont toujours plus taxés. Nous souhaiterions d’une part, proposer une meilleure justice, et d’autre part, que la mobilité ne soit pas imposée par les lobbys, mais plutôt que les communes et leurs habitants travaillent main dans la main pour répondre aux besoins de chacun. Une meilleure autonomie communale permettrait de concrétiser des projets afin d’améliorer la mobilité dans le district. Pour nous, l’écologie ne doit pas être réservée aux person-nes possédant un certain pouvoir d’achat.

Liste 3 – Luca Bagiella
Consciences-citoYennes
Nous souhaitons établir la gratuité des transports publics pour tous. Plus que cela, nous proposons que l’usage des transports publics devienne la norme pour les déplacements en zone urbaine et nous augmenterons ce réseau. Dans cette perspective, nous proposons également de mettre en place un programme qui permettra, dans les dix ans, l’abandon du véhicule privé. Pour ce faire, nous créerons des parcs automobiles mutualisés, où des véhicules seront prêtés à la population, pour les parcours qui le nécessitent pour des questions de distance ou pour cause d’insuffisance du réseau public. Les véhicules deux-roues ou peu polluants seront favorisés et les citoyens désireux de garder leurs véhicules privés seront davantage taxés, à moins qu’ils puissent justifier d’une activité bénéfique au bien commun qui nécessite un véhicule.

Liste 4 – Yassin Nour
Parti Socialiste
Nous axons beaucoup notre politique sur les transports en commun. Pour nous, c’est ce type de mobilité qui est le plus accessible. Financièrement, car c’est moins onéreux qu’une voiture, mais aussi pour les personnes en situation de difficulté de mobilité. Le PS défend l’extension du maillage des transports en commun. Dans le détail, il y a le passage au quart d’heure des trains ou le renforcement du réseau des bus avec notamment les bus à haut niveau de service.

Liste 5 – Murielle Kathari Lauritzen
Les Vert.e.s
Nous souhaitons une mobilité douce. Avec la création de pistes cyclables pour encourager les habitants à utiliser le vélo comme moyen de locomotion. Mais pour y arriver et assurer les trajets plus longs, les transports publics doivent également être plus performants. Dans le haut du district, des cadences plus soutenues et des liaisons nord-sud participeraient à une meilleure mobilité douce. Nous souhaitons également des plans « mobilité douce » pour les entreprises.

Liste 6 – Ludovic Paschoud
Le Centre
Notre volonté est de poursuivre le développement des réseaux de transport multimodal. Fondamentalement, cela passe par l’augmentation et la valorisation d’infra-structures plus performantes. Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix, la multi-modalité s’inscrit comme la solution et elle doit répondre aux besoins de chacun. Concrètement, il serait notamment judicieux de développer un réseau de bornes de recharges pour les véhicules électriques, qu’il s’agisse d’espace communal ou privé. Cependant, un soutien cantonal pour les particuliers et les communes est certainement nécessaire pour y arriver.

Liste 7 – Pierre-Antoine Reymond
Vert’libéraux
Notre parti se bat en permanence pour des formes de mobilité en adéquation les unes avec les autres. Il est primordial de trouver le meilleur compromis écologie et efficacité, d’autant plus, qu’à l’avenir, la plupart des déplacements se feront en multi-modalité. Pour répondre aux besoins de chacun, il sera indispensable de développer des interfaces favorisant le transfert modal: par exemple lorsqu’une route ou autoroute croise une voie ferrée. Il ne faut oublier personne dans cette adaptation, comment utiliser un vélo et les transports publics avec une jambe dans le plâtre par exemple ? Peut-être que pour garantir les besoins de chacun, il sera nécessaire que les communes soient plus autonomes.

Liste 8 – Nicolas Glauser
Union démocratique du Centre
Nous devons créer des places de parc aux abords des gares. La topologie du district ne permet de loin pas à tout le monde d’accéder aux transports publics depuis leur domicile. Cela permettrait de désengorger les infrastructures existantes. Il est également primordial pour nous de ne pas créer un déséquilibre financier entre les usagers des transports en commun et les autres usagers de la route. Il est important de tenir compte des besoins de tous les citoyens lorsque l’on veut améliorer la mobilité.
Aménagement du territoire
Si la révision de LAT (Loi sur l’aménagement du territoire) a quelque peu figé les nouvelles constructions dans tout le pays, les richesses patrimoniales du district Lavaux-Oron complexifient son aménagement. Entre une autoroute qui traverse un vignoble protégé, la Lex Weber et un plan d’affectation cantonal, notre arrondissement est un véritable casse-tête pour les politiques. Que peuvent faire les parlementaires en matière d’aménagement du territoire ?

Liste 1 – Patrick Sutter
Parti Libéral Radical
Je pense que tous les partis sont du même avis, cela devient extrêmement compliqué en matière d’aménagement du territoire. Il y a toute une série de choses à prendre en considération : l’accroissement de la population, ses besoins, le développement des infrastructures, les transports publics. Il faut conjuguer tout cela avec la législation qui impose d’énormes contraintes. L’aménagement du territoire était autrefois principalement de la compétence des communes, c’est de moins en moins le cas. On aimerait redonner un peu plus d’autonomie et de pouvoir aux communes dans ce domaine.

Liste 2 – Natalia Rochat Baratali
Alliance des Libertés
Pour nous, la nature est essentielle pour le bien-être de chaque individu. Si l’aménagement du territoire est crucial sur le plan politique, nous n’allons pas faire de promesses et de beaux discours autour de cette thématique. Je ne pense pas que nous pouvons solutionner tout un système législatif datant de plusieurs années d’un claquement de doigts, mais nous sommes persuadés que notre philosophie de placer l’être humain au centre de nos préoccupations politiques est plus que nécessaire dans ce domaine.

Liste 3 – Luca Bagiella
Consciences-citoYennes
Nous proposons de limiter la propriété immobilière au domicile du citoyen. Le but est de faire en sorte que le domicile des uns ne soient pas une source de revenus pour les autres. Autrement dit, la location doit être éradiquée ainsi que les résidences secondaires. Concernant les terres agricoles, nous ferons en sorte que l’alimentation bio devienne la norme. L’agriculture devra redevenir 100% biologique, ce qui implique d’éliminer les OGM, les pesticides et tous autres produits susceptibles de bouleverser l’équilibre des écosystèmes.

Liste 4 – Yassin Nour
Parti Socialiste
C’est simplement de respecter la LAT qui propose la densification dans les zones urbaines. Attention toutefois, car cette densification doit toujours se faire de manière à préserver la qualité de vie, la qualité de l’air, diminuer le plus possible les nuisances sonores et éviter à tout prix le mitage du territoire qui a lieu encore dans plusieurs régions du canton et du district malheureusement. On sait que cette augmentation des habitations en milieu rural constitue des coûts financiers importants. Pour nous, il faut vraiment densifier les villes de manière qualitative pour préserver les zones rurales.

Liste 5 – Murielle Kathari Lauritzen
Les Vert.e.s
Nous défendons une application sérieuse de la loi sur l’aménagement du territoire. Une protection des terres agricoles et une densifi-cation de qualité des zones déjà construites en intégrant les enjeux nature, paysage et agriculture dans les projets d’agglomération.

Liste 6 – Ludovic Paschoud
Le Centre
La politique d’aujourd’hui se doit d’être pragmatique et assumée d’un bout à l’autre. Le district Lavaux-Oron est peut-être plus complexe que d’autres régions du pays en matière d’aménagement du territoire. Nous avons d’un côté vignoble protégé par plusieurs lois, d’un autre, Pully, Paudex et Lutry sont les trois communes inscrites dans l’agglomération lausannoise avec le PALM (Projet d’agglomération Lausanne-Morges), et une troisième zone du district est plus rurale et moins densifiée. Ces trois régions sont trois manières différentes d’aborder l’aménagement du territoire. Je pense qu’il est correct de redonner une certaine autonomie aux communes, Il n’en demeure pas moins que nous devons penser l’aménagement du territoire de manière globale et entendre les craintes liées à la mobilité, à la qualité de vie, à la qualité de l’habitat et de l’environnement.

Liste 7 – Pierre-Antoine Reymond
Vert’libéraux
Mobilité et aménagement du territoire sont indissociables. La forme particulière du district nous impose d’importantes réflexions. Notre région est traversée par une autoroute avec vue sur le patrimoine mondial de l’Unesco. Je pense qu’il faut revoir notre copie en matière d’aménagement du territoire: le canton doit notamment encourager davantage la collaboration intercommunale en la matière, et repenser l’aménagement du territoire par bassins de population et axes de mobilité.

Liste 8 – Nicolas Glauser
Union démocratique du Centre
En tant que parti agrarien, nous sommes très sensibles au maintien des surfaces agricoles. D’autant plus que ces surfaces permettent de se nourrir de manière locale et évitent l’importation de produits générant de la pollution. Le défi est de maintenir le cadre existant tout en permettant une certaine souplesse pour adapter les surfaces d’assolement (SDA) en fonction des besoins de la population et de l’économie.
Accueil de la petite enfance
Il devient de plus en plus délicat pour les parents désireux de placer leur enfant dans une crèche publique de trouver une place. Au bord du lac, les capacités d’accueil atteignent un seuil critique, avec parfois, une liste d’attente de plusieurs années avant de trouver une structure pouvant accueillir un nouvel enfant. A l’heure de l’égalité professionnelle, cette situation devient préoccupante pour les jeunes parents, forcés de jongler entre leur travail et vie familiale.

Liste 1 – Patrick Sutter
Parti Libéral Radical
Il faut offrir aux familles modernes d’aujourd’hui la possibilité d’avoir une vie familiale et une vie professionnelle épanouie. Il est bien clair que nous ne sommes plus à l’époque où c’était presque toujours les femmes qui renonçaient à leur carrière professionnelle pour rester à la maison.Nos intentions sont d’améliorer les places disponibles et le nombre de structures d’accueil de la petite enfance. Mais pour y arriver, il sera nécessaire de travailler main dans la main entre communes et canton. Car si c’est du ressort des Municipalités de proposer ce type de structures pour leurs citoyens, elles sont confrontées à la loi sur l’aménagement du territoire.

Liste 2 – Natalia Rochat Baratali
Alliance des Libertés
Dans ce domaine, on martèle qu’il faut créer des places. On parle de nos enfants comme si c’était des voitures. On va créer un nouveau parking où il y aura plus de places pour y stationner plus de véhicules. Tout cela n’a de sens que si le bien-être des enfants se trouve au cœur des préoccupations. A mon avis, c’est faux de vouloir créer plus de places sans valoriser davantage nos enfants et les personnes qui prennent soin d’eux, comme les parents, les éducateurs mais aussi les accueillantes en milieu familial, les grands-parents.

Liste 3 – Luca Bagiella
Consciences-citoYennes
Nous proposons l’instauration du revenu de base citoyen. Que cela soit le placement des enfants dans des crèches ou le placement des aînés dans des EMS, nous pensons que le problème n’est pas le manque de place, mais le manque de temps qui est le résultat d’un modèle socio-économique qui n’est pas au service de l’être humain. Au contraire, c’est l’humain qui est à son service et là est, pour nous, le véritable problème qu’on veut résoudre.

Liste 4 – Yassin Nour
Parti Socialiste
Avec la loi sur l’enseignement obligatoire (l’école à journée continue), nous avons observé que l’accueil parascolaire était devenu un élément contraignant pour les communes. En obligeant les municipalités à réaliser des structures pouvant accueillir des enfants dès l’enfantine, le problème de l’accueil parascolaire s’est bien amélioré. En ce qui concerne la petite enfance, les communes ne sont pour l’heure pas suffisamment mises au pied du mur pour réaliser ces structures d’accueil de la petite enfance. Il faudra sans doute les contraindre davantage pour que la situation s’améliore.

Liste 5 – Murielle Kathari Lauritzen
Les Vert.e.s
Une société durable, c’est aussi l’égalité des genres. Donc pour permettre aux parents de concilier vie professionnelle et vie privée, il est crucial d’avoir des disponibilités dans les crèches et le parascolaire. Par contre, d’après la loi sur l’accueil de jour des enfants (LAJE), cet accueil est de compétence communale. C’est la raison pour laquelle je ne pense pas qu’il soit possible de faire grand-chose au Grand Conseil, car c’est au niveau des communes que cela coince.

Liste 6 – Ludovic Paschoud
Le Centre
Il est nécessaire d’avoir une politique moderne, ambitieuse et sans discrimination pour répondre à cette thématique. Nous devons répondre aux besoins des familles. Cela peut créer de véritables problèmes dans certaines communes, car les structures d’accueil de la petite enfance peuvent générer d’importants investissements. Il n’en demeure pas moins que nous devons poursuivre le développement de ce type d’infrastructure. Il faudra peut-être revoir la copie afin d’aider les communes à financer ces structures.

Liste 7 – Pierre-Antoine Reymond
Vert’libéraux
Les outils législatifs sont en place au niveau cantonal, en revanche la pénurie de places subsiste. Les réseaux d’accueil ne sont donc pas assez performants. Sur cette thématique et sur bien d’autres, notre section va prochainement développer un réseau des chefs de groupes vert’libéraux au sein des divers Conseils communaux pour coordonner leurs actions et inciter à davantage de collaboration intercommunale.

Liste 8 – Nicolas Glauser
Union démocratique du Centre
Il faut trouver le bon équilibre entre la liberté que l’on défend au sein de notre parti et les volontés des citoyens. Il est bien clair que nous ne sommes plus comme il y a cinquante ans en arrière, la société évolue, mais il ne faut pas oublier les personnes qui désirent s’occuper elles-mêmes de leurs jeunes enfants. Il serait aujourd’hui judicieux de leur accorder une aide matérielle, une diminution fiscale par exemple. Cela permettrait peut-être de libérer des places en crèche pour des familles qui n’ont pas d’autres alternatives.
Transition énergétique
Depuis l’abandon de l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE ainsi que la déclaration d’une éventuelle pénurie d’électricité de Guy Parmelin l’année dernière, la transition énergétique se présente comme la solution pour garantir notre approvisionnement en électricité. Si la consommation en électricité des Suisses augmente de jour en jour, les politiques apportent leur vision pour améliorer notre autonomie et l’utilisation d’une énergie propre.

Liste 1 – Patrick Sutter
Parti Libéral Radical
Je pense qu’il faudrait faire un bilan énergétique des bâtiments publics ou privés afin d’éviter le gaspillage de l’énergie. Il faut soutenir les propriétaires privés dans cette démarche en subventionnant ces bilans. Il faut aussi soutenir les propriétaires dans leur travaux d’assainissement et d’isolation de leur bâtiment et dans la modification de leur système de chauffage et la production d’énergie par l’installation de panneaux solaires. Il faut soutenir le recours à des véhicules moins ou non polluants.

Liste 2 – Natalia Rochat Baratali
Alliance des Libertés
Pourquoi consommons-nous toujours plus d’électricité? Pour nous, il est naturel de se poser ce genre de questions. Nous possédons toujours plus d’outils nécessitant de l’électricité. La preuve avec cette tendance autour de la voiture électrique et des véhicules hybrides rechargeables. Leurs constructeurs annoncent des chiffres de consommation très économiques. C’est bien sur le papier, pourtant, ces valeurs ne collent pas à la réalité. Les citoyens sont en droit de se demander pourquoi la législation autorise un tel décalage.

Liste 3 – Luca Bagiella
Consciences-citoYennes
Nous proposons que plusieurs commissions citoyennes soient constituées pour définir la planification des mesures à mettre en place afin de répondre aux différents défis en lien avec les enjeux écologiques. Ces commissions seront composées pour la moitié d’experts indépendants, et pour l’autre moitié de citoyens volontaires. Nous prévoyons justement qu’une de ces commissions réfléchissent à la sortie anticipée du nucléaire. Nous sommes conscients que cela signifie qu’on se prépare à une baisse de régime quant à l’utilisation de l’électricité. Nous proposons également la mise en place d’un réseau électrique fonctionnant à 100% via les énergies propres.

Liste 4 – Yassin Nour
Parti Socialiste
Avant que le parti des Verts connaisse le succès d’aujourd’hui, nous étions la couleur politique qui défendait l’ensemble des enjeux liés aux énergies renouvelables. Pour éviter une pénurie d’électricité, nous devrions peut-être penser de manière plus cohérente. Est-il vraiment utile que les vitrines des magasins soient allumées en permanence ? D’avoir deux ou trois voitures par ménage ? Pour nous, il est tout autant nécessaire de faire une transition vers les énergies vertes que de diminuer notre consommation d’énergie et d’électricité.

Liste 5 – Murielle Kathari Lauritzen
Les Vert.e.s
Il est capital de sortir du pétrole, d’encourager la sobriété énergétique et de passer à des énergies plus écologiques. Il y a une multitude de possibilités pour améliorer la situation et garantir une meilleure autonomie du pays. Rien que la rénovation des bâtiments qui sont de gros consommateurs d’énergies le plus souvent fossiles ferait une différence importante. Pour accélérer cette transition énergétique, l’Etat doit pouvoir encourager à l’aide de subventions, de défiscalisations et des procédures simplifiées.

Liste 6 – Ludovic Paschoud
Le Centre
Nos besoins en énergies augmentent indéniablement. Le nucléaire comme nous le connaissons aujourd’hui, n’est pas envisageable pour notre avenir, ne serait-ce que pour la problématique des déchets. Par contre, la recherche pour améliorer cette source d’énergie ne doit pas s’interrompre. Au vu de notre consommation actuelle, il est pour l’heure impossible de se passer de cette source d’énergie. Quoi qu’il en soit, nous devons également d’abord diminuer notre consommation d’électricité. La rénovation des bâtiments et l’amélioration de l’efficacité énergétique de ces derniers doit être soutenue et les contraintes encore en vigueur aujourd’hui doivent être abolies avec un soutien sans concession.

Liste 7 – Pierre-Antoine Reymond
Vert’libéraux
La transition énergétique ne va évidemment pas assez loin et pas assez vite aux yeux de notre parti. Nous encourageons à
augmenter les montants des subventions pour accélérer cette transition. Nous souhaiterions également que la procédure soit facilitée pour l’installation de panneaux solai-res pour les bâtiments privés, les entreprises, etc.

Liste 8 – Nicolas Glauser
Union démocratique du Centre
La philosophie de notre parti est d’utiliser le plus possible les différentes ressources helvétiques, cela est également le cas en ce qui concerne l’énergie. Le bois est une source d’énergie indigène, pourquoi ne l’utiliserions-nous pas à bon escient ? Nous pourrions par exemple augmenter son utilisation dans la construction ou se chauffer davantage grâce aux forêts régionales. Parallèlement, les zones forestières sont des pièges à CO2, pourquoi ne pas mieux valoriser l’exploitation forestière du pays en utilisant de meilleure manière cette matière première.