A la rencontre des gens d’ici :
Sébastien à Chexbres

« J’ai cherché un éditeur pour publier mon premier roman. Sans résultat ! J’ai alors eu l’idée de créer ma propre maison d’édition. J’en ai parlé à ma petite sœur Tatiana, qui vit à Noville. Elle a été emballée par ce projet. C’est comme ça que nous avons fini par fonder les éditions Nuage de Feu. Nous en sommes au tout début, mais nous avons déjà des contacts avec plusieurs auteurs ».
Combier de naissance, Sébastien Chièze a grandi dans la Vallée de Joux, avant de s’installer à L’Isle, le village où la Venoge, chantée par l’immense poète vaudois Jean Villard Gilles, prend sa source. Il y a un peu moins de deux ans, il a posé son baluchon à Chexbres, attiré par la beauté du site qui domine le Léman. « C’est un endroit magnifique. Chaque jour, je suis émerveillé par le panorama », explique-t-il. Graphiste et enseignant de formation, il travaille au collège de Pully où il enseigne le français, l’histoire et la géographie. « J’aime beaucoup ce travail et surtout le contact avec les enfants », souligne-t-il.
A trente ans, ce passionné d’écriture a réalisé un rêve en publiant son premier roman, intitulé Le Journal du dernier Homme, l’histoire d’un petit groupe de survivants éparpillés sur la surface de la terre, après la disparition subite de la quasi-totalité de l’humanité. « Je suis fan de science-fiction et de fantastique. La maison d’édition, que ma sœur et moi avons créée, veut se spécialiser dans ce genre. Mais nous sommes ouverts à d’autres propositions. »
Les auteurs qui seraient tentés de suivre Sébastien et Tatiana peuvent leur envoyer leur manuscrit. Une fois le texte approuvé par le comité de lecture, la jeune maison d’édition s’engage à accompagner les élus pour améliorer et corriger leur texte, en vue de sa publication sur support papier, mais aussi dans une version informatique. Après quoi, des illustrateurs seront appelés à réaliser la page de couverture, selon le style et le genre du roman.
L’ambition des deux jeunes éditeurs ne s’arrête cependant pas là. Pour étendre l’univers de chaque roman, ils cherchent des artistes, dans tous les domaines de la création, pour imaginer des évènements, des concerts ou des expositions par exemple, ainsi que des produits dérivés autour de chaque roman. « C’est notre façon de nous distinguer des autres éditeurs », explique Sébastien.
Sébastien, Tatiana, nos vœux de succès vous accompagnent. « Merci beaucoup ! »