Bonjour… « tristesse » !
Etrange société… dite moderne!
Pierre Scheidegger, Panathlon-Club de Lausanne. |. On lutte contre l’emprise du dopage qui détruit la «planète sport», on incite des populations, aimant la course à pied, par pages entières à suivre vingt conseils pour le plaisir de courir tant aux 20 km de Lausanne que pour d’autres courses populaires et… «patacra»!
Mais voilà!
La jalousie est un beau nœud de vipères… souvent cultivée par des personnes qui ne sont pas capables d’accéder au niveau de ce qu’ils critiquent! La planète sport en est également un beau creuset tant l’argent en dicte obligations et directives…
Alors oui!… Bonjour tristesse!
Va-t-on bientôt sélectionner les participations à toutes compétitions entre des sportifs aux yeux bleus ou aux yeux noirs? Aux femmes avec ou sans tresses? Elle est jeune, mais présente pour certaines de ses concurrentes une anomalie… insupportable puisque les empêchant de gagner! Alors on cherche tout moyen faisant fi de l’empathie… dû à la différence! Une vraie torture… L’horreur! Et pourtant, elle n’a pas triché! Son nom? Caster Semenya! Oui! Bien sûr… ce n’est pas un nom de nos contrées… elle est Sud-Africaine!
Alors oui!… On décide!
L’horreur… On va exiger qu’elle se dope… mais à «l’envers», tout simplement pour lui laisser la possibilité de se présenter au départ de toute compétition en «égalité parfaite» avec ses concurrentes! Triste… et inhumain ne serait-ce qu’en regard aux… parents! Presque de la méchanceté, parfois de la haine. Au Panathlon-Club de Lausanne, nous nous sommes entretenus de cette décision en vous faisant part d’une réaction parmi bien d’autres: «Caster Semeneya, un sujet évidemment beaucoup plus délicat qu’il n’y paraît. Je pense plus particulièrement au très grand nombre d’acteurs concernés par cette problématique. Comme tu le sais, je suis assez réservé et souvent désillusionné, par la réalité des relations sociales (sportives et sociétales), tant j’ai le sentiment que, depuis l’éthique et les règles du jeu, sont devenues secondaires! Même s’il n’est plus à analyser le fait que l’égalité à la naissance n’existe naturellement pas, le fait que les tribunaux veulent y ajouter des corrections juridiques, à travers des traitements thérapeutiques, me laisse également… pantois. Je reste toutefois réservé (comme souligné plus haut), car ceux des intervenants (juristes – médecins – présidents de Fédérations internationales – journalistes) qui s’occupent officiellement de ces questions, sont tellement plus compétents et intelligents que moi, que je préfère les laisser régler cette affaire entre eux! Tu l’auras compris, je suis un peu – beaucoup – désabusé! Les apprentis sorciers sont encore bien vivants…!»
*Cette réaction est justifiée par un ancien athlète ayant été champion et recordman suisse sur 4×100 mètres!
Alors? Osons la réflexion… A qui profite le crime?
