Mézières – “Mon rêve en bidonville”
Le 23 mai à la grande salle, à 20 heures
Martine Thonney. |. Vous aviez aimé «L’ombrelle du crocodile» en 2016? Vous allez alors apprécier le deuxième volet intitulé «Mon rêve en bidonville»… Vous n’aviez pas vu le spectacle de 2016? Alors allez applaudir celui de 2019! Une dizaine d’acteurs professionnels et amateurs suisses et français et autant de malgaches foulent les planches pour une tournée de plusieurs soirées en Suisse romande. Les Européens ont décollé de Genève le jeudi 11 avril pour Antananarivo et ont pour plusieurs d’entre eux retrouvé des senteurs, des lieux, des ambiances et des amitiés qu’ils avaient découverts lors du précédent voyage de 2016. Logés dans un centre d’accueil, ils ont répété leur rôle, tourné quelques scènes dans le bidonville (elles font partie intégrante du spectacle) et ont donné sept représentations à travers le pays, souvent loin de la capitale, certaines dans des lieux improvisés. Dans le bidonville, du riz a été distribué aux familles; ce furent des moments forts. Le meneur de jeu se nomme Jean Chollet, pasteur et homme de théâtre qui a écrit et mis en scène ce texte. Il a organisé des rencontres et déniché avec le succès qu’on lui connaît moult sponsors; un de ces derniers a même financé une génératrice qui a fait le voyage de Suisse à Madagascar et qui a été offerte au centre d’hébergement. Les Malgaches de leur côté ont formé un groupe de chants et de danses depuis quelques années. NY AKO, c’est son nom et totalise une trentaine d’artistes amateurs. Tous les deux ans, une quinzaine de membres partent en tournée hors de leur pays. Plusieurs lieux en Romandie ont eu le plaisir de les accueillir; il faut dire que le pasteur retraité Bernard Russier, bien connu dans la région d’Oron, est à l’origine de la création de Ny Ako. Cette année, la production de l’Espace culturel des Terreaux va s’arrêter à la grande salle de Mézières le 23 mai à 20h. Le sujet de ce spectacle interculturel est la volonté d’une jeune médecin suisse de construire un dispensaire à Tananarive. Son idée est belle en soi, bien sûr, mais encore faut-il savoir travailler en partenariat avec la population locale et s’armer de patience… tout un programme! L’entrée est libre et la récolte du chapeau à la sortie se transformera en distribution de riz à Tananarive.
